dimanche 10 février 2008


En ce moment, puisqu'avec mes 8h de cours par semaine la fac est devenu un hobby plus qu'une occupation à temps plein, je lis beaucoup. Je fais plein d'autres trucs moins avouables aussi. Mais comme c'est moins avouable, j'en parlerais pas. J'apprends le chinois aussi (si!) et je tente (en vain) de comprendre ma prof de littérature anglaise qui a un vieil accent américain à couper au couteau(à moins que ce soit moi qui ai un vieux niveau en anglais. un peu des deux peut etre...). Je suis sur qu'elle a fait éleveuse de bufle dans l'Arizona comme premier métier,elle.
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Bref tout ça pour dire que j'ai rien d'autre à foutre que de lire Julien Parme, de Florian Zeller. Je trouve ça plutot sympa et drole.
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Comme je suis un gars cool, j'ai meme relevé un passage du livre pour vous montrer la qualité de mes lectures. (ok,en vrai,c'est Evene.fr qui a relevé ce passage. Parce que j'ai que ça à faire,mais bon,voila,faut pas charier,non plus).
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A ce moment là du bouquin, le héros, qui s'imagine en futur poéte maudit, s'évade de l'antre familiale ^^
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"Ce jour-là, le jour du train, je me répétais que c'était la dernière fois que je voyais ma mère. Je me répétais ça pour bien réaliser. Pour m'imprégner de l'idée que c'était la fin de quelque chose. La première partie de ma vie. Le temps des cerises. Bref. Sur le coup, ça m'a ému. Comme pour le jour d'un enterrement, si vous voulez une comparaison. Je voyais déjà quej'allais en faire un chapitre dans un de mes romans futurs. Un chapitre bien cruel, qui arrache les larmes et tout. Je l'appellerais L' adieu. Ca serait l'histoire du héros qui déciderait de ne plus rentrer chez lui pour se venger de la cruauté de sa mère. Un truc qui déchire. Un jour, une journaliste y verrait la clé de toute mon oeuvre. Elle viendrait me voir pour m'interviewer. Moi avec mon cigare, et elle, un peu intimidée, forcément. "
Première partie : Les préparatifs - 1 - page : 18

picture : aucun rapport avec Julien Parme. C'est juste Kevin Zegers (du génial Transamerica, avec Felicity Huffman) , en couv' du Vanity Fair italien de Janvier.

"There's a Starman waiting in the sky . He'd like to come and meet us, but he thinks he'd blow our minds. There's a Starman waiting in the sky, he's told us not to blow it 'cause he knows it's all worthwile. He told me:Let the children lose it..."

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